Le nombre de mariages blancs célébrés par le clergé anglican a augmenté de 400 % en quatre ans, selon les responsables religieux.
Les immigrés clandestins profitent d’une faille juridique qui leur permet d’obtenir la citoyenneté britannique en se mariant lors d’offices religieux célébrés par l’Eglise d’Angleterre. Cette dernière échappe en effet à la législation commune qui soumet le mariage de tout ressortissant extracommunautaire à la présentation d’un certificat de domicile. Une aubaine pour les clandestins qui ne se privent pas d’en user et d’en abuser.
Le chef du clergé estime que beaucoup de ses collègues, malgré les mises en garde de leur évêque, sont ainsi dupés par ces candidats à la naturalisation. Les évêques ont récemment évoqué le problème au cours d’une réunion interne, mais certains d’entre eux ont déjà pris des initiatives pour s’attaquer au problème. Dans le diocèse de Southwark (Londres), le nombre de demandes de mariages est ainsi passé de 90 en 2004 à 493 l’année dernière, une augmentation que l’on retrouve dans tout le pays.
« J’ai pu constater une forte augmentation du nombre de demandes de mariages, explique ainsi le Révérend Geoffrey Kirk, pasteur de l’église St Stephen’s and St Mark’s (Londres). L’un des deux futurs conjoints, au moins, ne parle pas l’anglais. Ils veulent toujours être mariés aussi rapidement que possible. C’est inadmissible ! »
Pourtant, le gouvernement britannique prétend pour sa part que grâce à des contrôles plus stricts, le nombre de mariages suspectés d’être de complaisance est en nette régression, chutant de 3 500 en 2004 à 400 l’an dernier. Il n’est de pire sourd…
Via Novopress Suisse et The Telegraph