Un film éclairant sur la manière dont nous voient les “élites” médiatiques. Petit résumé du film (dont il serait bon de rechercher les commanditaires, le financement et les subventions…) :
Petits commerçants retraités, les Gustin (André Dussolier et Victoria Abril) ne partent jamais en vacances : l’essence est trop chère. Ils tiennent dans leur cave une sorte de superette clandestine et revendent les produits achetés au supermarché «satisfaits ou remboursés». Ils se font — bien évidemment — systématiquement rembourser. Ils n’aiment pas les jeunes qui font pétarader leur mobylette dans la rue, mais sont très serviables avec leur voisine, une vieille dame sans famille, pour laquelle ils font les courses (avec sa voiture, c’est toujours ça de gagné). Mais ce n’est pas tout à fait désintéressé : la vieille dame a promis qu’ils hériteraient de sa maison.
Leur fils unique, sympathique jeune homme, vient régulièrement leur rendre visite, mais ne reste jamais longtemps : ses parents sont décidément trop vieux jeu ! Alors qu’ils ont tout pour être heureux — belle maison, fils aimant, santé, bonne retraite —, ces français de souche ne savent pas profiter de la vie dans la France des Droits de l’Homme, de la culture sponsorisée et de la jeunesse métissée.
Un jour, les Gustin vendent à la vieille dame un produit surgelé périmé. Elle tombe malade et meurt. D’abord sous le choc, les Gustin finissent par s’en réjouir : ils vont enfin pouvoir hériter ! Bientôt le notaire vient frapper à leur porte : il vient leur présenter Malik, l’héritier réel de la maison. Stupeur : un arabe, héritier de la voisine décédée ? Ils font part de leurs doutes au notaire, qui les informe que non, tout est en ordre. C’est bien Malik l’héritier, « un français comme vous et moi » précise-t-il, en téléphonant en arabe à son cousin de Tunisie. Guère convaincus, les Gustin entreprennent d’espionner leur nouveau voisin. Hélas, Malik s’avère être un voisin courtois et son comportement n’est en rien suspect. Mieux, quand il s’aperçoit qu’il est épié par les Gustin, il ne s’en offusque pas. Il est même tout près de séduire Mme Gustin qui, du coup, ne sait plus quoi penser… Il est quand même bien séduisant, ce beau maghrébin. N’y tenant plus, Mme Gustin pénètre dans la maison (dont elle a gardé un double des clés). Là, c’est le choc : la maison a été transformée en planque par la police, pour surveiller le fils Gustin, un trafiquant de drogue qui cachait la dope dans la maison de ses parents.
La morale de cette histoire est claire : les Français sont radins, fraudeurs, éternellement insatisfaits, envieux et intéressés. S’ils s’avèrent être sympathiques (le fils), méfiance ! Ce sont des criminels… Les immigrés sont en revanche jeunes, sympas, ouverts et tolérants. Sans compter que certains sont terriblement sexys. Bref, la France a une chance insigne : que deviendrait-elle sans le bénéfique apport des immigrés du monde entier ?
La réalisatrice le dit elle-même : « Je sais que la formule “tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil” rassure la France profonde, mais ce n’est pas vrai ! Les “moches” ça pullule ! Ce n’est pas une question d’âge, de milieu social, de régions de France ou de Navarre, c’est partout pareil. C’est une mentalité, un esprit frileux. On se retrouve avec une société qui se barricade dans une logique consumériste, qui se méfie des autres, de ce qui est différent. Dans un petit village d’Auvergne, un touriste noir se promenait dans la rue principale. Le standard de la gendarmerie a croulé sous les appels téléphoniques pour le signaler. Voilà pourquoi on demande les papiers aux gens à la peau foncée plutôt qu’aux blonds aux yeux clairs. Il faut dénoncer ce festival d’idées reçues, ignobles et bornées. » (Merci Moi Mad)
On vous donne aussi la version Télérama :
« Un couple de “bons Français“, racistes et pingres, bichonnent la vieille voisine qui leur fait miroiter son petit héritage et finissent par l’empoisonner pour deux euros cinquante en lui fourguant bêtement une paella royale, pas très fraîche. Quand tombe du ciel un héritier de la voisine qui vient s’installer dans sa maison et qui est arabe, alors là, tous les coups sont permis.» (source)
Il existe un fil commentaires, pour les équipes écossaises de service…