Acquitté le 26 septembre 2008 par le Tribunal de Charleroi dans le procès qui l’oppose au Centre pour l’égalité des chances, le Père Samuel a répondu aux journalistes.
Ils étaient venus afin d’assister, pensaient-ils, à l’exécution publique du Père Samuel. Traîné devant le tribunal « incitation à la haine raciale » à l’égard des « Arabo-musulmans », le Père Samuel, prêtre catholique d’origine araméenne est finalement sorti victorieux de ce procès aussi injuste que ridicule.
Dans ses attendus, la juge a estimé que « les propos virulents » tenus par le Père Samuel avaient été dits « en réaction contre les extraits les plus belliqueux du Coran ainsi que des paroles de Mahomet et les offensives historiques du monde musulman contre la chrétienté au fil des siècles » et que par conséquent ces propos ne visaient pas, comme le soutenait le Centre, les Arabes et les immigrés « mais bien les musulmans nommément cités », c’est-à-dire « ceux qui pratiquent la religion islamique ».
Après avoir assisté à l’acquittement du prêtre, les journalistes, déçus, lui ont de nouveau tendu leurs micros. Fidèle à lui-même, le Père Samuel n’a cessé de dénoncer les appels à la haine et au meurtre contenus dans les textes fondateurs de l’islam.