Marina Petrella est très triste. Condamnée à la perpétuité pour divers crimes terroristes commis entre 1977 et 1982, notamment l’assassinat d’un commissaire de police, elle s’est enfuie en France en 1992 pour échapper à la justice italienne.
En Italie, les familles des victimes, les partis politiques (droite et gauche confondues) et les autorités judiciaires estiment qu’elle (et d’autres) doivent rendre des comptes à la justice. Le sujet est d’autant plus sensible en Italie que les héritiers des Brigades rouges ont de nouveau tué, en 1999, 2002 et 2003 et qu’un réseau « Nouvelles Brigades rouges » a été démantelé en 2007
Le 9 juin dernier, François Fillon a signé le décret d’extradition de Marina Petrella, confirmé par Nicolas Sarkozy.
En réaction à cette décision très très méchante, des personnalités et des associations aussi respectables que Monseigneur Gaillot, des membres de diverses factions communiste ou la Ligue des Droits de l’Homme, ont mitraillé de la pétition, avec l’appui actif de journaux aussi intéressants que Libération. On apprend également sur des sites aussi dignes d’intérêt que Bellacio que “le compagnon de Marina Petrella, Ahmed Merakchi” fait grève de la faim.
Marina Petrella, assassin et ex-terroriste en fuite donc, est donc très déprimée (elle a un mot du docteur). Protégée par la France par une décision de droit divin de F. Mitterrand, elle souffrirait beaucoup si elle allait en prison. Et ce serait vraiment trop injuste. “Ci la poulice ! “.
Parce qu’une saltimbanque milliardaire, l’actrice Valeria Bruni Tedeschi, sépcialisée dans les rôles de personnages fragiles et tourmentés, n’aime pas que l’on fasse du mal aux ex-terroristes déprimés, elle est allée épancher sa douleur sur l’épaule de sa sœur Carla Bruni, actuelle femme du président de la France.
Pour consoler toutes les pleureuses de gauche et calmer les angoisses existentielles de sa belle-sœur, Nicolas Sarkozy a décidé de ne pas extrader Mme Petrella. (via Jacques Langue)
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Les commentaires des lecteurs de LIbération sont instructifs. Si vous avez du mal à payer vos impôts, déclarez au fisc que vous êtes, vous aussi, un assassin d’extrême-gauche malheureux et en fuite. Avec le statut d’immigré clandestin, c’est un passeport universel.
