Sur le site du Brussels Journal, un long article du prolifique Fjordman fait un point très complet sur les avancées du projet «Eurabia» en 2008. Synthèse de l’article (via Visiteur)
Depuis 2006, les dirigeants des nations européennes sont de plus en plus ouvertement favorables à l’idée d’un élargissement de l’Union Européenne au monde arabe. Dès 2002, Louis Michel, ministre Belge des Affaires Etrangères et actuel membre de la Commission Européenne, avait déclaré devant le parlement belge que l’Europe devrait à terme inclure l’Afrique du nord et le Moyen-Orient.
Dans une lettre parue dans le très sérieux quotidien italien « Corriere della sera », l’ancien président italien Francesco Cossiga a révélé que par le passé, le gouvernement italien avait passé avec les groupes terroristes palestiniens des accords secrets stipulant qu’ils pouvaient circuler librement sur le sol italien, et même s’y entrainer au combat, en échange de la promesse qu’aucun attentat ne serait commis sur le sol italien. Ces accords, probablement passés avec d’autres pays européens, ont marqué le début de la stratégie « pro arabe » des pays occidentaux.
La capitulation devant l’Islam guerrier se poursuit aujourd’hui sous d’autres formes, la plus notable étant probablement ces milliards d’euros versés aux pays arabes en général — et aux palestiniens en particulier — un procédé qui ressemble fort à une « assurance protection ».
Entre 2000 et 2006, un programme nommé « MEDA », l’instrument du partenariat « Europe–Méditerranée », a versé plus de 5 milliards d’euros, selon le site officiel de l’UE. Entre 1995 et 1999, 86% des fonds alloués au programme MEDA furent dirigés vers l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, et les autorités Palestiniennes.
En 2007, le programme MEDA fut remplacé par le European Neighbourhood and Partnership Instrument , qui prévoit de dépenser 11 milliards d’euros sur la période 2007-2013 pour, entre autres :
- la promotion de la coopération entre états arabes et européens (secteur de l’énergie et des transports)
- la formation et la mobilité des enseignants, des chercheurs et des étudiants
- le dialogue multiculturel
- les échanges internationaux d’étudiants avec les pays arabes
L’ensemble de ce projet sera coordonné par la Commission Européenne, en partenariat avec des ONG, des associations cultuelles islamiques, des mosquées…
En septembre 2008, une brève — à peine reprise dans les médias danois — nous informait que les musulmans vivant au sein de l’UE pourront dans un futur proche divorcer en accord avec la charia, la loi islamique.
C’est en tout cas la position de la Commission Européenne, qui propose qu’un couple puisse choisir de suivre la loi du pays de son choix pour son divorce, à condition qu’il ait un lien (même minime) avec le dit pays. Le porte parole du Parti du Peuple Danois s’en était ému : « la possibilité que la Commission autorise l’application de lois inhumaines telle que la charia au sein de l’UE est une folie. »
L’ensemble de ces mesures fait songer à un plan concerté au niveau européen. Depuis le Traité de Lisbonne, les dirigeants européens estiment que les peuples peuvent être tenus hors des processus de décision, et qu’ils subiront, sans se révolter. La question n’est plus de savoir si la charia sera appliquée ou non en Europe, mais quand. L’exemple britannique (qui reconnait désormais les tribunaux islamiques) en est la preuve.
Dans le même temps, une proposition de « Mandat d’arrêt Européen » est en train de voir le jour. Ce projet recense la liste de crimes et délits entrant dans son champ d’application tels que terrorisme, vol à main armée, viol, racisme et xénophobie.
La notion de « racisme », si l’on s’en tient aux documents de l’UE, inclut l’Islamophobie. “L’islamophobie se trouverait donc dans le même champ juridique que le viol, le vol à main armée et autres crimes sur tout le territoire de l’Union.
Au même moment, les dirigeants européens prévoient un élargissement à des pays tels que l’Algérie ou la Syrie, prélude à l’inondation de l’Europe par des millions de musulmans.
Le projet multiculturel européen vient d’atteindre sa phase totalitaire. Plusieurs documents librement consultables font état de « propositions d’harmonisation » du système législatif et éducatif avec ceux des pays arabes sur les 10 ans à venir.
En Espagne, Barroso a émis des réserves sur la tenue de référendums, une procédure qui, selon lui « rend la ratification plus compliquée et imprévisible », avant d’avertir les pays membres souhaitant ratifier les traités par voie référendaire d’y « penser à deux fois ».
Résumé de la situation actuelle :
- Il est prévu un élargissement de l’Union Européenne à de nombreux pays musulmans d’Afrique du Nord et du Moyen Orient.
- L’Union Européenne a accepté que des dizaines de millions de musulmans d’Afrique du Nord et d’Afrique noire puissent librement s’installer en Europe dans les années à venir pour « raisons économiques »
- Les musulmans devraient à moyen terme, comme en Angleterre, pouvoir bénéficier de tribunaux islamiques appliquant la charia dans les pays membres,
- L’UE planifie un durcissement des lois antiracistes avec en particulier un volet sur « l’islamophobie ». Dans le même temps, les livres scolaires sont réécrits « en partenariat avec les pays arabes » pour « donner une image positive des pays musulmans » aux enfants européens
- l’UE table sur un projet de mandat d’arrêt européen qui stipule qu’un pays quelconque de l’Union (et donc à terme des pays musulmans) puisse demander l’arrestation d’un citoyen européen, sans que son pays d’origine ne puisse intercéder en sa faveur
L’Union Européenne collabore de toute évidence activement à la destruction du continent européen tel que nous le connaissons, en arasant les cultures nationales, et en réprimant toujours plus durement les voix qui s’élèveraient contre ce projet.
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Nous demandons à tous une lecture critique, et un éventuel travail de recherche en complément.
1°)Tout article, document, ou site officiel permettant de recouper les informations données ci-dessous seront les bienvenus.
2°) En particulier, les lecteurs sont appelés à chercher l’ensemble des informations disponibles sur le programme MEDA, sur le “mandat d’arrêt européen” évoqué ci-dessous, et sur le European Neighbourhood and Partnership Instrument.
3°) Y a t-il ou y a-t-il eu des « propositions d’harmonisation » des systèmes législatifs et éducatifs européens avec ceux des pays arabes ?
4°) Si la somme de documents, liens ou autres s’avèrent suffisants ou probants, il est envisageable de créer un sous-site sur cette question.