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Sarcelles, ville emblématique du “vivre-ensemble”, de la cohabitation des communautés et du métissage : plus de 90 nationalités y vivent. Le premier tour des élections cantonales partielles à Sarcelles a eu lieu le 12 octobre : 80% d’abstention.

Arrivé en tête avec 40 % des voix, le candidat du PS, Youri Mazou, (photo) maire-adjoint de Sarcelles, est un “jeune” plein d’avenir. Né en République centrafricaine, il a gravi les échelons après avoir été recruté dans le cadre des emplois-jeunes par la municipalité. “On m’a donné ma chance, c’est Sarcelles qui m’a fait”. Et il semble bien l’avoir saisie. Car le PS, en manque de réel projet, mise de plus en plus sur la «diversité».

Martine Aubry, qui ne cesse de donner des gages à des associations communautaires, est venue le soutenir entre les 2 tours. En pleine querelle des chefs, elle a enfin trouvé en Youri Mazou une personnalité charismatique qu’elle a surnommé  le «Obama de Sarcelles».  Lors de sa tournée, la maire de Lille lui a offert un T-shirt à l’effigie de Barack Obama. « Je l’ai ramené de Washington en pensant à toi », lance-t-elle. « Youri Mazou, c’est l’avenir du parti, et c’est aussi ça la rénovation». Et elle lâche en aparté «Paris, y’a plus rien, c’est chiant… Y’a que des bourgeois».

Le candidat de l’UMP, Jacques KAS (21% des suffrages), est lui issu d’une famille chrétienne assyro-chaldéenne venue de Turquie. On note aussi parmi les candidats le radical de gauche Rosan Hurtus et le communiste Farid Berhal.

Mais pas de confusion ou d’amalgame ! La main sur le cœur, l’ensemble des candidats récuse toute accusation de communautarisme. Même si sur les blogs des candidats et de leurs soutiens, les “bonne fêtes de l’Aïd” succèdent aux vœux de Yom Kippour, Sarcelles est pour la classe politique un terrain d’expériences, voire une préfiguration de la France de demain où il fera bon vivre…

Sources (Le Parisien, Le Monde )

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