Siffler l’hymne français, «c’est obligatoire», expliquent Tarik et Aziz, deux copains de Saint-Denis. Autrement, ils auraient le sentiment de se renier. «Parce qu’on est tunisiens, quoi ! »
Adolescents, jeunes adultes, survêtement de saison, drapeau tunisien en étendard, ou algérien, certains se sont donné rendez-vous depuis un mois pour faire le coup de force dans les gradins. «C’était programmé», dit l’un d’eux. On était décidé à faire aussi bien que les Algériens et les Marocains.»
«C’est un moyen nul de rappeler qu’ils se sentent mal**», veut croire Kamel Hamza, élu UMP. «C’est devenu un régionalisme», estiment les policiers du département. Comme on se dit breton, basque, corse… Certains s’affirment désormais algériens, tunisiens, marocains. Et parfois, hostiles à la France. (source) (via fifi)
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** Vite, une cellule de soutien psychologique et une table ronde pour rétablir le dialogue.