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La condition de colonisé

Dans 50 ou 70 ans, quand les Gaulois déclareront leur indépendance et auront leur République gauloise & franque d’Absurdistan, est-ce-qu’on pourra culpabiliser les descendants des racailles (ou plutôt des colons) ad vitam aeternam? Est-ce qu’on pourra obtenir des réparations, et des commémorations annuelles? Est-ce qu’on aura un Dominique Wolton arabe ou noir pour excuser les incendies d’écoles coraniques et de centres multiculturels de proximité par les jeunes Gaulois déchaînés? (…)

C’est pour ça que les “jeunes de banlieue” nous détestent. Parce que les petits Blancs serviles qui rampent en politique sont l’image même de la condescendance et de l’obséquiosité envers les nouveaux maîtres, ceux du moment. Méprisés car méprisables, lâches, visqueux. Chaque jour qui passe donne aux “jeunes de banlieue” une conscience de colon (le vrai colon reçoit sans prendre, après avoir pris sans demander – puisqu’il réussit à faire intérioriser par le colonisé son sentiment d’infériorité), ce qui ne fait que décupler leur haine. Le “mal-être” n’a rien à voir là-dedans. (…)

Le problème, donc, c’est que la prise de conscience du colon comme colon est rapidement suivie de la prise de conscience du colonisé comme colonisé. Avec les antagonismes qui vont avec. J’attends de pied ferme la génération des petits Blancs issus de classes moyennes qui seront frustrés des carrières et des cursus qu’ils méritent, par la discrimination positive à l’aveuglette que désire tant l’UMPS.

Lire l’intégralité du billet du Bal des Dégueulasses (dont nous saluons le retour sur la toile)

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