Hélios, dieu du Soleil
Helios est le fils des Titans Hypérion et Théia. Séléné, déesse de la Lune et Éos, déesse de l’Aurore sont ses sœurs.
Chaque matin, Hélios s’éveille dans son palais d’Extrême-Orient. Sur son char tiré par un attelage de quatre coursiers ailés — Pyrois, Eoiis, Ethon et Phlégon — il parcourt chaque jour le ciel et se rend dans sa seconde demeure, située à l’Ouest de la Terre. La nuit tombée, sur un navire d’or forgé par Héphaïstos, dieu forgeron, Hélios vogue sur l’Océan qui entoure le monde pour rejoindre l’Orient.
D’une beauté éclatante, le front ceint d’une couronne de rayons, Hélios est en mesure d’embrasser d’un seul regard toute la surface de la Terre.
Hélios avait promis à son fils, le demi-Dieu Phaeton, de réaliser l’un de ses vœux. Phaéton lui demande de conduire le char du soleil à travers le ciel. Malgré les craintes de son père, Phaeton prend les rênes de l’attelage et les chevaux ne tardent pas à s’emballer. Le char trace une longue entaille dans la voûte céleste : c’est la Voie Lactée. Les chevaux plongent ensuite vers la terre, qui s’embrase. Les nuages s’évaporent, la terre se fend, des forêts entières brûlent, des villes sont réduites en cendres. La peau des populations d’Afrique est brulée. Depuis, elles sont noires. Pour sauver la Terre de l’attelage devenu fou, Zeus, Dieu du ciel et souverain de l’Olympe, foudroie le jeune homme et le précipite dans l’abîme.
Le Colosse de Rhodes, l’une des Sept Merveilles du monde, représentait Hélios. De son bras levé, le dieu tenait un flambeau tandis que son autre bras s’appuyait sur une lance.
Au fil du temps, Hélios fut confondu avec une autre divinité solaire, Apollon (ou Phoebus), dieu de la lumière solaire, de la divination, de la musique et de la poésie.