Les assassins présumés de Jean-Paul Pérez sont passés aux aveux. Ils ont tué ce septuagénaire sans histoire, installé de longue date à Kouaoua, parce qu’ils le considéraient comme un étranger.
Jean-Paul Pérez avait rallié le Caillou au début des années 70. L’ancien conducteur de blindés, qui avait appartenu au 1er régiment des Spahis algériens, s’était installé à Kouaoua.
Le 18 juillet dernier, deux cousins de 19 ans, qui résidaient dans deux tribus distinctes avoisinant le village, auraient passé la nuit à boireet mis au point leur plan : se rendre sur la propriété de Jean-Paul Pérez, située un peu à l’écart du village, pour le voler et le tuer. La raison ? Ils le considéraient comme un étranger (…)
L’un d’eux lui a d’abord porté un violent coup de tamioc [machette] à la tête. Lorsque les deux jeunes se sont aperçus qu’il respirait encore, l’un d’eux a tenté de l’étouffer. Ils décident de dissimuler le corps dans le coffre d’une voiture. S’apercevant que l’homme pousse encore quelques râles, ils l’achèveront à coups de caillou sur la tête. (…)
Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Merci à calimerox2008