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Tribune Libre de Robert Marchenoir
“Des jeunes de culture musulmane, où des musulmans? Il faut choisir, ce n’est pas la même chose.” Bonne question.
Mais, en fait, c’est la même chose. Nous nous refusons, en France, à écrire que les émeutes de novembre 2005 étaient des émeutes musulmanes. Les médias anglais et américains n’ont aucun problème avec ça. Nous vivons dans le mythe de la laïcité républicaine renforcé par la déchristianisation. Pour nous, un musulman, c’est comme un catholique: s’il ne va pas à la mosquée (à la messe) tous les vendredis (tous les dimanches), ce n’est pas un musulman. C’est un Algérien, un Sénégalais… mais pas un croyant.
C’est oublier la force de la religion. Une religion, qu’on la pratique ou pas, c’est avant tout une culture, un imaginaire collectif transmis de génération en génération depuis des siècles, qui façonne les moeurs indépendamment du fait que l’on observe le culte ou non, que l’on croie en Dieu ou non.
Et c’est d’autant plus vrai pour l’islam, religion qui ne connaît pas la séparation entre le temporel et le spirituel. Il est parfaitement probable que parmi les racailles qui font iech le monde, on trouve fort peu de musulmans pieux, de visiteurs réguliers de la mosquée, de gens qui prient cinq fois par jour. Ce serait une grave erreur d’en déduire qu’ils ne sont pas musulmans. L’attaque islamique de l’Occident se fait à l’aide de nombreux fronts.
Chacun, pris isolément, peut être minimisé. Mais il est fondamental de comprendre qu’ils se renforcent mutuellement, même s’il n’y a pas, à proprement parler, de chef d’orchestre clandestin. Il n’y en a pas besoin. Les réflexes communautaires acquis après 1 400 ans d’islam fonctionnent tout seuls. Les directives se transmettent à demi-mot. La logique de groupe fait le reste. Les différentes armées de l’islam sont les suivantes:
• L’armée politique: les gouvernements des pays musulmans, et les organisations internationales qu’ils maîtrisent ou manipulent: l’Organisation de la conférence islamique, l’ONU, l’Union européenne, etc.
• L’armée religieuse: les gouvernements et les autorités religieuses des pays musulmans, qui se recouvrent souvent; aidés des autorités religieuses musulmanes dans les pays occupés, souvent financées par les précédents.
• La cinquième colonne: les politiciens de gauche (ou de droite…) des pays occupés, qui collaborent objectivement à l’islamisation.
• L’armée d’occupation: les immigrés musulmans et leurs descendants, qui exercent une pression quotidenne en faveur de l’entrisme ou du séparatisme (ce qui revient au même). Et qui fournissent un vivier, une base de repli et au minimum un environnement compréhensif pour les suivants.
• Les commandos terroristes: ceux-là sont les plus commodes à minimiser. On dira: ils constituent une infime minorité… C’est idiot. Les commandos en pays ennemi ont toujours été composés d’une poignée d’hommes. Ce n’est pas cela qui les rend moins redoutables…
• L’armée de la racaille, le lumpenprolétariat délinquant: en pratiquant l’agression systématique, la violence de rue, l’humiliation et le harcèlement des indigènes, il constitue, lui aussi, une pièce fondamentale du dispositif. Elle sert à mettre en scène le scénario du méchant et du gentil. La racaille fout consciencieusement le merdier. Une fois que l’indigène est bien excédé, bien à point, l’imam rapplique et dit aux politiques: laissez-moi faire, je sais comment parler à ces gens-là. Et hop! un pas de plus dans la conquête du pouvoir.
Vous voyez donc que chacun joue son rôle à son niveau. Son rôle de musulman, c’est à dire de conquérant des territoires infidèles, de combat contre les juifs et les chrétiens; son rôle d’esclavagiste. Il imite Mahomet, comme le Coran le lui enjoint. Il le fait plus ou moins consciemment, avec un niveau d’intelligence politique plus ou moins élevé, un niveau de ferveur et de discipline religieuse plus ou moins fort.
Mais quand vous vous rendez compte que la racaille adolescente qui vole, tabasse et viole le fait en revendiquant explicitement son objectif de soumettre les indigènes, aucun doute n’est plus permis: c’est exactement ce que disent les chefs religieux islamistes, les politiciens islamistes… et le Coran, et les hadiths.
Il ne faut surtout pas essayer de comprendre les musulmans au travers de nos moeurs à nous. Il faut se mettre dans la peau d’un musulman pour comprendre. N’oubliez pas que les coups de sonde donnés, ici même, périodiquement, par des musulmans, sont des tests. Il s’agit d’évaluer les réactions. De réévaluer en permanence les stratégies en fonction du comportement de l’ennemi. Puis ils disparaissent.
Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas actifs pendant ce temps… Ils sont juste invisibles.
Robert Marchenoir
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