Dans la maison familiale du quartier Lardenne à Toulouse, Destin [prénom modifié], 21 ans, a entrepris de couper les cheveux à son jeune frère, Steven, 9 ans, dans la salle de bains du pavillon, comme il a coutume de le faire. Mais la séance tourne court.
Coupé derrière l’oreille par la tondeuse de son aîné, le gamin aurait renaclé. Le ton est alors monté et tout a basculé. A la suite de cette dispute violente, Destin se jette subitement sur son frère et l’étrangle… avant de l’achever avec un couteau. A ce moment là, en l’absence de la mère, partie faire ses courses, personne dans cette famille originaire de Bangui en Centrafrique, ne soupçonne le pire. Le jeune homme, qui vit de petits boulots en intérim, s’efforce ensuite de faire disparaître le corps. Il l’enveloppe dans des draps et le charge discrètement dans sa voiture. C’est dans un autre quartier de Toulouse, à La Fourguette, qu’il va finalement abandonner le cadavre de son frère, dans la benne à gravats d’un chantier où il tente de brûler le corps avec un produit inflammable, sans doute de l’essence.(…)
Destin, lui, est rentré à son domicile dans l’après-midi sans rien laisser paraître de son geste. Pire, alors que tout le monde est affairé aux recherches, le jeune homme s’est trouvé seul en présence d’Erica, une adolescente de 14 ans, la filleule de sa mère. Elle va subir le même sort que Steven, toujours dans la salle de bains. Cette fois, après une tentative de strangulation, le meurtrier s’acharne à coups de couteau – 14 au total – sur l’adolescente, mortellement frappée au thorax, avant de transporter le corps recouvert de draps dans le fond du jardin.(…)
Reste que des experts psychiatres vont se pencher sur le cas du jeune homme qui n’avait pas, à ce jour, d’antécédents susceptibles de trahir de quelconques troubles psychologiques. Même si le jeune homme a paru tout a fait conscient de ses actes aux enquêteurs et aux magistrats, le procureur a précisé que son « degré de responsabilité serait estimé par les experts et que l’on ne pouvait pas se prononcer pour l’heure ».
Merci à bitru