Des milliers de musulmans de Marseille n’ont toujours pas de lieu pour procéder à l’abattage rituel de l’Aïd, qui tombe cette année le 7 ou 8 décembre, après la décision de la mairie de ne plus mettre à leur disposition les abattoirs Saint-Louis, utilisés depuis plus de 20 ans.
“Nous sommes à moins de trois semaines du sacrifice et certaines familles ne savent pas où aller. C’est bien dommage. On avait commencé à progresser, les consommateurs à identifier un lieu où se rendre, on va revenir au mouton dans la baignoire”, a dit Nassera Benmarnia, la directrice de l’Union des familles musulmanes.
“Les musulmans sont des citoyens à part entière : ils doivent avoir la possibilité d’acheter leur mouton découpé chez un boucher ou de l’abattre de façon traditionnelle”, s’indigne Nassera Benmarnia. La solution d’un chapiteau dans lequel serait déménagé le système de chaîne d’abattage, devant les anciens abattoirs, a été évoquée “mais l’opération est estimée à 150 000 euros que personne ne veut assumer. Au final, le consommateur est pris en otage entre la décision administrative et le refus des chevillards d’engager cette somme”, déplore la président de l’UFM.
Source : Metro, La Croix, L’indépendant,
En 1984, en Franche Comté …
