En novembre 2008, une série de lynchages publics et de passages à tabac contre des voleurs en Bolivie a lancé la polémique sur la “justice communautaire“, une pratique courante dans le pays.
Deux délinquants ont péri dans le village andin d’Achacachi, brûlé vifs après avoir subi des tortures, sous les cris de la foule. Cette pratique brutale et expéditive de la justice, sans autre forme de procès, a déjà fait cette année au moins 17 victimes.
Pour le médiateur local, «la foule a commis un crime qui s’apparente à un homicide ou un assassinat» mais il comprend le geste des villageois, livrés à eux-même et victimes du “manque de protection de l’Etat”. «L’Etat ne fournit pas ce que plusieurs régions réclament, la sécurité, la protection de la vie et des biens”. (lire l’article complet)
• France 2008. Réécouter : «Les instructions ministérielle sont claires : ne pas poursuivre les délinquants. Les policiers en ont reçu l’ordre, pour ne pas risquer la bavure ou l’émeute.»