Face au problème de la surpopulation carcérale, certains juges ont-ils trouvé la solution en libérant de manière intempestive des prévenus mis en cause dans des agressions à main armée? Deux affaires récentes illustrent ces « dysfonctionnements » judiciaires.
Six Roumains soupçonnés d’avoir rançonné des automobilistes en se faisant passer pour des policiers sur l’A9 entre Nîmes et Montpellier, arrêtés dans la nuit de jeudi à vendredi par les gendarmes, ont été remis en liberté, hier soir. A l’origine de ce loupé judiciaire, une erreur de procédure : les garde à vue n’auraient tout simplement pas été notifiées aux mis en cause. (Le Midi Libre)
Quatre hommes soupçonnés d’avoir volé des voitures à main armée étaient détenus depuis le mois d’avril, suite à leur interpellation dans les environs de Nîmes. Ils étaient aussi accusés d’avoir enlevé un agriculteur et de l’avoir enfermé dans le coffre d’une voiture pour lui soutirer son code de carte bleue. Deux des suspects viennent d’être libérés par le nouveau juge d’instruction qui a repris en main le dossier «au motif que la mise en examen n’était pas conforme». (Le Midi Libre, Le Post )