Alors que la soupe aux lardons reste toujours étroitement surveillée, les restos de Coluche ne se contenteront plus de distribuer des repas. Ainsi, dans les Hauts-de-Seine, ils vont embaucher des avocats pour aider les bénéficiaires, par exemple, à formuler leur demande de régularisation. A Colombe ou Bagneux, ce sont des cours d’alphabétisation qui sont prévus.
Les cours s’installeront à l’attention d’un public très hétéroclite : ceux qui parlent français mais ne l’écrivent pas, ceux qui ne le parlent pas du tout… Dans leur logique d’insertion, les Restos estiment qu’« on ne peut pas avoir un emploi, aussi simple soit-il, sans savoir lire une notice ou une liste de consignes ».
D’une manière générale, l’association continuera à développer des services « pour aider au maximum les gens à sortir de la précarité », explique Bernard Roussel, responsable départemental. Source