La situation est “potentiellement explosive” dans les bidonvilles de Mamoudzou à Mayotte, en raison de la concentration d’une population jeune et démunie, révèle un rapport de la commission des lois du Sénat.
Le rapport souligne que “de nombreux jeunes sont livrés à eux-mêmes” dans les zones urbaines (…), et que cette concentration “apparaît propice au développement d’une délinquance dure”.
Le phénomène “est aggravé par les enfants laissés seuls sur le territoire et non déclarés par leurs parents clandestins reconduits aux Comores”, même s’il semble qu’environ “80% des mères concernées [reviennent] illégalement à Mayotte dans le mois suivant leur reconduite à la frontière”.
La délinquance générale a augmenté de plus de 442% en dix ans, et celle de proximité de plus de 179%.
Dans le même temps, la population scolaire a augmenté de 62%. Selon une partie de la population, les étrangers en situation irrégulière sont responsables du sureffectif constaté dans les classes. Selon le vice-recteur, 90% des élèves de l’archipel entrent à l’école sans parler le français.
Assez classiquement, le rapport prône “un effort financier exceptionnel de l’Etat sur plusieurs années”, mais également “l’interdiction de toute nouvelle union polygame”. Source
Rappelons que d’ici 2 ans l’île de Mayotte devrait devenir le 101e département français. Il est à noter qu’à la différence d’un DOM, une collectivité territoriale ou un TOM ne bénéficie pas des ASSEDIC, du RMI, de la CAF, etc. Or, Mayotte représente à elle seule la moitié des clandestins comptabilisés en France. (merci à Gag)
