A plus ou moins brève échéance, la crise économique qui s’annonce, la mise en place de la diversité et de la discrimination positive engendreront une paupérisation croissante des Français de souche. Pour faire face à cette situation, nos élites cherchent des “solutions”. Nicole Guedj (UMP), ancienne secrétariat d’Etat aux droits des victimes, actuellement conseiller d’Etat, et militante communautaire, propose la création d’une «Agence nationale des Français de la rue».
Ce ne sera qu’une politique publique d’aide et d’accompagnement qui répondra véritablement aux besoins spécifiques des «gens de la rue». Ces besoins ne se limitent pas à une ration calorique ou à un logement. A l’heure de la célébration du 60e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, ne serait-ce pas le minimum que de garantir le respect des droits fondamentaux de l’ensemble de nos concitoyens, sans distinction… de logis. Qu’ils soient sans abri, sans travail, souvent sans-papiers et quelques fois sans famille, les SDF ont droit à la dignité, au respect et à la sécurité. (…)
Il est urgent de consolider les droits de toute une population fragilisée à l’extrême, en mal de considération et de reconnaissance sociales. La création d’une Agence nationale des Français de la rue, pour laquelle je plaide depuis 2003, me semble pouvoir répondre à cette question. (Libération)
Les centres d’hébergement sont saturés en raison de la présence de nombreux clandestins, les logements sociaux sont insuffisants car le nombre de familles immigrées augmente d’année en année. L’avenir est incertain : 50 % des Français ont peur de devenir SDF (source). Chaque année des centaines de SDF meurent dans la rue (déjà 265 morts en 2008). La plupart de ces SDF sont des Desouches.