L’unité nationale d’enquête des crimes graves et internationaux a arrêté 10 personnes lundi 8 décembre et interrogé 20 autres, toutes sont suspectées de faux, de fraudes dans des circonstances aggravantes et autres infractions, pour des sommes faramineuses. Les infractions auraient été commises en France et les arrestations ont été faites après un an d’enquête sous couvert.
Selon l’enquête, les suspects, presque tous des nouveaux immigrants français, appartiennent à une organisation criminelle hiérarchisée et organisée. Ils auraient réalisé pendant plusieurs années à partir d’Israël des escroqueries en France. Par l’intermédiaire d’une société inexistante située à Ashdod, des centaines de victimes en France ont été forcées de payer des milliers d’euros. Les suspects appartenant à la « société » téléphonaient à des hommes d’affaire français et les tentaient en leur proposant de faire la publicité de leurs commerces sur internet ou de mettre leurs coordonnées dans les pages jaunes gratuitement.
Quelques mois après avoir fait signer un contrat aux « clients », les escrocs exigeaient d’être payés pour le « service » donné des sommes atteignant plusieurs milliers d’euros et faisaient pression sur les victimes, menaçant de faire appel à des « avocats ». Toutes les conversations téléphoniques et échanges de faxs ont été faits en français à partir d’Israël par le moyen d’un standard spécial destiné à faire croire aux victimes que l’appel reçu était local, en provenance d’une société française.
Les bénéfices des fraudes se comptent en millions d’euros. Lundi matin 8 décembre, l’enquête a abouti, les suspects ont été appréhendés et interrogés, leurs maisons et bureaux fouillés ; des bureaux de change mêlés à cette affaire ont également été investis par la police ; d’importants documents ont été trouvés. La police a souligné qu’il s’agissait d’une enquête compliquée et que d’autres suspects pourraient être arrêtés.
Source (via Tartarin)