Depuis quelques semaines, les intrusions et les actes de vandalisme dans les lycées de province se multiplient, au point que Xavier Darcos éprouverait quelque inquiétude. Les auteurs des faits, souvent cagoulés, n’expriment aucune revendication politique ou syndicale, ce qui n’empêche pas le magazine “Le Point” de désigner d’entrée de jeu la piste de l’ “ultra-gauche”.
Et le magazine de rappeler les attaques des derniers jours : un professeur et deux surveillants molestés à Lyon ; un proviseur légèrement blessé à Marseille ; un lycée saccagé à Bordeaux, les dommages se montant à plusieurs dizaines de milliers d’euros ; des établissements partiellement incendiés dans le Nord et en Dordogne ; plusieurs lycées attaqués à Brest par une bande de quarante individus cagoulés cassant les portes et les vitres, qui ont agressé un proviseur.
Selon “Le Point“, le cabinet de Xavier Darcos a demandé aux recteurs de dénoncer publiquement ces actions, d’en chiffrer le coût pour le contribuable et de promouvoir un subtil distingo entre, d’une part, les contestations lycéennes contre le projet du ministre et, d’autre part, ces “violences de type extrémiste”.