Pour moi le trésor du monde, c’est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner, une cathédrale gothique.
C’est un calvaire breton ou une nécropole de Charlemagne. C’est le romancero du Cid ou le visage hugolien de “l’enfant grec”.
C’est le tombeau des Invalides ou le grand aigle de Schönbrunn, l’Alcazar de Tolède ou le Colisée de Rome, la Tour de Londres ou celle de Galata, le sang de Budapest ou le quadrige orgueilleux de la porte de Brandebourg, devenu le poste frontière de l’Europe mutilée.
Pour ces pierres, ces aigles et ces croix ; pour la mémoire de l’héroïsme et du génie de nos pères, pour notre terre menacée d’esclavage et le souvenir d’un plus grand passé, la lutte ne sera jamais vaine.
Jean de Brem, Le testament d’un Européen
Merci à M.