Un Noël amer pour Julien Dray : ces révélations sont à la une du Parisien-Aujourd’hui en France pour qui le député socialiste de l’Essonne, soupçonné de détournements de fonds, est plus que jamais dans la tourmente judiciaire. Pour François Vignolle et Geoffroy Tomasovitch dans le Parisien, l’affaire ne touche plus seulement Julien Dray, mais la liste des bénéficiaires s’allonge. Parmi eux, des particuliers, des proches et des entrepreneurs de l’Essonne, le département de Julien Dray.
Parmi les nouveaux noms qui apparaissent dans cette enquête du Parisien-Aujourd’hui en France, celui de l’attachée de presse de Ségolène Royal, pour une somme de 6500 euros, qui aurait été versée par des Parrains de SOS-Racisme. Le nom aussi d’un d’un producteur de musique antillaise, Eric Basset, présenté par le Parisien comme un vieux compagnon de route du PS et de SOS-Racisme, qui a produit notamment Zouk Machine ou Kassav. Les enquêteurs s’interrogeraient sur un curieux chèque de 20 000 euros émis par le producteur au bénéfice de Nathalie Fortis, chargée des relations presse de Julien Dray.
Le Canard Enchaîné n’est pas en reste dans cet étalage de ce qu’il appelle les comptes fantastiques de Julien Dray, et il ne s’agit pas de conte de Noël : selon le Canard, Julien Dray, en plus de sa passion des montres coûteuses, a aussi ses habitudes dans les bijouteries et les boutiques de luxe et les palaces, et même chez le chausseur Berlutti, Berlutti, le chausseur des fameuses bottines de Roland Dumas en pleine affaire Elf.
Dans le Parisien-Aujourd’hui en France, Julien Dray répond qu’il est persuadé d’être victime d’une manipulation, et qu’il va rendre coup pour coup, tandis que son avocat dénonce une nouvelle fois les atteintes à la présomption d’innocence.