Extrait d’une interview de M. El Baradei, directeur de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), prix nobel de la paix 2005
«Nous ne pouvons être concurrentiels avec les méthodes d’enseignement désuètes [actuellement] en cours dans le monde arabe (…) Nous n’apprenons rien et donc la gratuité de l’enseignement n’a aucun sens chez nous. (…) Nous dépensons 0.2% du PNB dans la recherche, ce qui représente à peine le dixième de ce que consacrent d’autres pays dont le PNB est de loin plus important que le nôtre. (…) [Il faut] être francs avec nous-mêmes et reconnaître que nous avons raclé le fond ».
Selon M. El Baradei, la situation dans les capitales arabes était meilleure il y a 50 ans qu’actuellement. « La moitié du monde arabe souffre de l’analphabétisme, c’est-à-dire plus que dans les pays africains subsahariens ».
« Ce qu’a traduit l’Espagne comme livres en une année équivaut à ce que nous avons traduit en 1000 ans. Ce qui se traduit en langue arabe représente à peine le tiers des traductions en grec. Or le Grec est parlée par 15 millions de personnes. Nous, nous sommes 300 millions ».
«Tous ces indicateurs signalent que nous sommes en présence d’une bombe à retardement». (source) (via artichaud)