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Extraits d’un article du Figaro

Les incidents entre immigrés et Espagnols se multiplient. Avec la crise économique, la rivalité s’est intensifiée entre la communauté étrangère et les habitants du cru. De nombreux Espagnols retournent à l’agriculture et des milliers d’immigrés se retrouvent sans activité.

A Roquetas del Mar, la tension est palpable. En septembre, un gitan a assassiné un Sénégalais, provoquant des émeutes entre Subsahariens et Espagnols. Durant des semaines, la police a dû intervenir pour ramener le calme.

En décembre à la Mojonera, un Marocain a tué un Malien. Pendant des jours, les Subsahariens ont attaqué les boutiques des Marocains.

Dans la région d’Alméria, pas une journée ne se passe sans incidents entre immigrés de différentes origines ou entre autochtones et migrants. Une vingtaine d’immigrants ont été victimes d’agressions physiques en une année. Mohammed Torabi, 42 ans, témoigne : «À Santa Maria Aguila, une demi-douzaine de jeunes m’ont frappé sans raison, en me traitant de sale Arabe.» Tarek, Marocain qui vit depuis 10 ans à El Ejido, dénonce les «agressions racistes», les «méfaits policiers», les «limites à la liberté d’expression». Il dénonce les insultes des Espagnols et les agressions des Subsahariens.

«On vit comme deux communautés dos à dos. Les gens du coin ne veulent plus de nous», explique un immigré marocain.

Sans parler des rivalités entre la communauté noire et les Marocains. «Les Marocains font tout pour que, nous les Noirs, on ne trouve pas de boulot.», commente Ousman, un Sénégalais. Les agriculteurs sont de plus en plus méfiants au moment d’embaucher des clandestins.

«Qu’allons-nous faire de tous ces immigrés qui se retrouvent sans travail ?», se demande le président d’une ONG. (source) (via Alceste)

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