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Les chiffres officiels du dernier recensement de l’INSEE sont formels : la Corse est la région française métropolitaine enregistrant la plus forte croissance démographique en 2006 (13,4%). Bien entendu seule une très faible partie de cette croissance est portée par la natalité, la Corse ayant un des taux de fertilité (1,5 enfant par femme) parmi les plus bas de France.
Cela signifie que l’essentiel de cette hausse de population est attribuable à l’immigration, principalement interrégionale. On nous apprend ainsi que la majorité des arrivants sont des retraités, des travailleurs des classes moyennes quittant les grands centres urbains de la région parisienne et de la Côte d’Azur. Traduction : des “de souche” fuient massivement Paris et Marseille à la recherche d’un nouvel eldorado, moins citoyen et moins diversifié. La Corse, avec son soleil, sa population opiniâtre et ses espaces naturels préservés apparaît de plus en plus comme une terre d’asile pour les white flighters.
Ce phénomène entraine une conséquence politique importante : tout d’abord, ce sont les couches de la population les moins perméables à la présence allogène qui ont tendance à fuir les régions envahies. Aux USA, des études ont montré que les Blancs déménageant de la côte Pacifique vers la vallée centrale votent plus à droite que leurs homologues restés en Aztlan-Land. Les centres urbains métissés expulsent les conservateurs, gardent les bobos et attirent les immigrés. Avec un tel tamisage, et en accord avec la chromatique européenne le paysage se trouve parsemé de taches urbaines “rouges” encerclées de régions périphériques et rurales “bleues“.
Les centres urbains se vident de plus en plus de leur population réelle pour se transformer en un sinistre mélange de parcs d’attraction pour bourgeois-bohèmes et de coupe-gorges mutliethniques. C’est une force structurante de la géographie politique outre-Atlantique qui est ainsi en train de prendre forme chez nous.
Source : Ethnocide

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