Les progrès de la génétique sont en train de bouleverser le rapport des Américains à leur identité. Et leur vie quotidienne. Des laboratoires y vendent carrément des tests ADN généalogique ou ethniques, pour les personnes désireuses de connaître leur degré d’« américanité », ou de détecter leur pourcentage de sang asiatique ou indien.
Voire. Pour certains, cela permet de prouver leur appartenance à une minorité – et bénéficier ainsi de certains avantages, y compris dans les universités ou le monde du travail, discrimination positive aidant. Pour intégrer un collège ou une université cotée, des parents d’élèves n’hésitent plus à leur faire passer des tests ADN, pour leur obtenir une place en tant que membre d’une minorité ethnique.
Les universités, de leur côté, ont contribué à ouvrir cette boîte de Pandore : en 2003, l’université du Michigan a gagné devant la Cour suprême le droit d’utiliser l’appartenance ethnique des postulants comme facteur d’admission. Même chose en entreprises, où des candidats postulent au nom de l’affirmative action, parce que leur test ADN aura révélé qu’ils ont 9% de sang africain, comme le révélait le New York Times du 12 avril dernier.
Source : ZDnet (via karman)