Responsables politiques et communautaires multiplient les appels et mises en garde pour éviter l’importation en France du conflit israélo-palestinien.
Nicolas Sarkozy a réagi en déclarant qu’il “ne saurait tolérer” que le conflit au Proche-Orient “se traduise par des violences communautaristes” en France. Il a condamné “avec la plus grande fermeté l’acte de vandalisme” commis à Toulouse.
Dès la veille, Mme Alliot-Marie avait convoqué au ministère les présidents du Crif et du CFCM, ainsi que les responsables de la police et de la gendarmerie pour parler des manifestations en lien avec la situation à Gaza.
A la sortie, les deux présidents Richard Prasquier (Crif) et Mohammed Moussaoui (CFCM) ont dit leur souhait de “ne pas transposer” en France le conflit du Proche-Orient tout en exprimant leur “inquiétude” concernant de possibles “débordements“.
Sur le fond, même si les deux camps veulent éviter les actes arabophobes et antisémites, les positions sont tranchées et irréconciliables: le Crif parle de la “légitime défense” d’Israël face au Hamas et le CFCM d'”attaques israéliennes meurtrières contre le peuple palestinien de Gaza“. Source