(…) Pendant des années, les « représentants de la communauté juive » transformèrent les dîners du Crif où se pressaient les hauts dignitaires de la République, de droite et de gauche, en tribunal de « la politique arabe de la France » ; ils condamnent désormais l’UOIF islamiste, qui pousse dans les mosquées les imams à « sensibiliser les fidèles à la juste cause palestinienne ».
Paris comme Gaza ? Paradoxalement, les risques d’affrontements sont aujourd’hui réduits parce que les populations juives ont fui, la Seine-Saint-Denis en particulier, après les violences déjà subies à la suite de l’intifada de 2000 et ont mis leurs enfants dans des écoles confessionnelles.
Les mêmes qui ont longtemps exalté les différences identitaires dénoncent désormais ces phénomènes de ghettoïsation.Eric ZEMMOUR
Source : Le Figaro