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C’est une véritable hécatombe : L’année dernière se solde par un doublement du nombre de règlements de comptes entre malfaiteurs, passant de 58 faits recensés en 2007 à plus de 120 en 2008. En toile de fond : la drogue, le jeu et de gros appétits immobiliers.
Dans la terminologie policière, ce chiffre englobe les « assassinats, meurtres et tentatives commis contre un malfaiteur par un autre malfaiteur connu pour appartenir à des groupes criminels organisés ».
C’est la plus forte augmentation constatée parmi les 107 rubriques qui constituent l’état annuel des crimes et délits en France. Ainsi, Grenoble est entrée dans un cycle de vendetta qui rappelle les grandes années de la pègre italienne, avec déjà dix morts et autant de blessés depuis 2003.
L’assassinat le plus spectaculaire remonte à septembre 2008, quand un détenu de la maison d’arrêt de Varces a été tué au fusil à lunette depuis l’extérieur de la prison. « Ici, c’est devenu Chicago » , s’énervait un responsable de la police locale au lendemain de l’exécution de ce contrat.
Dans tout le sud-est de la France, la tension a monté d’un cran. On dénombre une douzaine de meurtres en 2008 dans les Bouches-du-Rhône. Autour de l’étang de Berre, à Marseille, à Istres, Gardanne, les balles ont sifflé. Le contrôle du trafic de drogue et des machines à sous clandestines aiguise les appétits.
Au-delà de la pègre locale, une nouvelle génération de truands cherche à s’implanter en France. Ils sont serbes, croates, bosniaques, monténégrins. Nice a connu son premier conflit de territoire entre ces caïds du quartier l’Ariane et des voyous tchétchènes. « Il y en aura d’autres » , assure un commissaire de la PJ. Source

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