Il faudrait écrire un dictionnaire des idées reçues de l’Education nationale. Un texte court, concis, qui rendrait service à tous les protagonistes, puisqu’ils répètent toujours les mêmes choses depuis quarante ans.
- Réforme : activité unique d’un ministre de l’Education nationale.
- Réforme : tu sais où on la met.
- Réforme : doit être retirée.
- Réforme : doit être retirée, même quand elle n’est pas encore votée ; même quand elle n’est pas encore écrite.
- Moyens : manquent. Réponse unique pavlovienne des syndicats. Depuis vingt ans, on met toujours plus d’argent dans l’école, et le niveau scolaire baisse toujours davantage.
- Consultations : un ministre doit les ouvrir. Pour les syndicats, cela signifie qu’il doit cogérer avec eux son ministère, ce qu’ont fait à peu près tous les hôtes de la Rue de Grenelle depuis l’après-guerre. Pour les rares récalcitrants, voir jeunes.
- Jeunes : sont dans la rue.
- Dentifrice : une fois sorti du tube, on ne peut plus l’y remettre. Lieu commun répété par les journalistes pour décrire les manifs juvéniles et par les politiques pour justifier leur couardise.
- Démocratie : initié à la Les manifestations de jeunes sont pour eux un rite initiatique, ce qui signifie, depuis Mai 68, qu’ils apprennent à se faire manipuler par des groupuscules gauchistes qui ont la maîtrise de la parole et de la rue.
- Syndrome Malik Oussekine : le craindre. Dès que trois jeunes sont dans la rue, les policiers et les politiques de droite craignent la mort accidentelle de l’un d’entre eux.
- Richard Descoings : la pommade pour soigner l’échec de Darcos.
- Martin Hirsch : la pommade pour soigner l’inexistence de Laporte.
- La réforme continue : mâle propos sarkozien qui signifie que la droite prie la gauche de couvrir sa retraite.
- Sarkozy : voir Chirac.
- Chirac : voir Mitterrand.
- Mitterrand : voir Giscard.
- Giscard : voir Pompidou.
- Pompidou : voir de Gaulle. Même lui !