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Les grèves sauvages contre l’emploi de main-d’oeuvre étrangère qui se sont répandues, vendredi 30 janvier, sur plus d’une douzaine de sites énergétiques britanniques se sont encore étendues lundi 2 février. Près de 3 000 personnes, souvent employées par des sous-traitants des usines concernées, ont cessé le travail pour protester contre le recours à des travailleurs étrangers en ces temps de récession.
Partout dans le pays, les grévistes ont rappelé à Gordon Brown sa promesse alors que des élections sont prévues d’ici à la mi-2010 : “UK jobs for British Workers” (des emplois britanniques pour des travailleurs britanniques). Le slogan, que revendique le British National Party (BNP) d’extrême droite, a souvent été utilisé par le premier ministre.
Outre les employés de la raffinerie de Lindsey, à l’origine du mouvement de grève, 700 employés des raffineries de Grangemouth, en Écosse, de même que 400 autres de la raffinerie Wilton se sont joints au mouvement de débrayage ces derniers jours.
Les intérimaires de la centrale nucléaire de Sellafield (nord-ouest de l’Angleterre) se sont joints lundi au mouvement de grève entamé mercredi dernier par des intérimaires d’une raffinerie Total contre l’embauche de travailleurs non-britanniques.

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