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Elle n’a ni haine ni ressentiment et pourtant Marie-Neige Sardin vit un véritable enfer. Cette énergique quinquagénaire tient une librairie papeterie au Bourget, dans le « 9-3 », et subit depuis plusieurs années la vindicte de ses voisins et « concitoyens ». Le témoignage poignant d’un quotidien occulté et de la lâcheté des élus de tous bords.

Image Hosted by ImageShack.us Après un premier braquage à main armée survenue dans son établissement en janvier 2004, Marie-Neige a été agressée vingt et une fois : menaces, intimidations au nom du Coran, « saucissonnage », main aspergée d’acide et même viol en réunion par des Maghrébins. Le tout conjugué avec l’abandon des services publics et des politiques locaux. La douzaine de plaintes qu’elle a déposées s’est soldée par des non-lieux, alors que les délinquants étaient identifiés.

Suite à une énième agression en présence d’un client qui, n’écoutant que son courage, à tout fait pour la protéger, Marie-Neige Sardin a même entamé en mai 2006 une grève de la faim qui va durer 60 jours. Son but : d’obtenir plus de sécurité pour elle-même et pour les commerçants du quartier. Sans grande réaction des pouvoirs publics et des élus locaux.

Alors que la moindre agression dite « raciste » ou « antisémite » fait l’ouverture du « 20 heures », le calvaire quotidien de cette Française de souche a suscité peu d’échos chez nos confrères. Yvan Rioufol l’a évoqué dans son bloc-note du Figaro et sa grève de la faim a été relatée sur les ondes de France Bleu et de France Info. On est loin de certains concerts médiatiques…

Loin des considérations à très haute teneur humaniste entretenues dans les médias français, au sujet de la Palestine, d’Israël et autre Obamania, écoutez le témoignage de Marie-Neige Sardin qui s’est confiée au micro de Novopress. Vous pouvez la découvrir sur le site de sa librairie et lui manifester votre soutien sur la page Facebook qu’elle a créée pour permettre aux victimes d’agressions de se regrouper et de s’exprimer. S’il reste une Française pour qui il faut se battre, c’est elle.


(si le lecteur ne démarre pas, reportez-vous ici)

Louise Demory pour Novopress France

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