Le congrès fondateur Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), dont le leader est Olivier Besancenot, a lieu ce week-end. A cette occasion, le Figaro a sélectionné quelques unes des propositions de son programme.
Institutions.
Suppression du Sénat, interdiction du cumul des mandats, rotation obligatoire des mandats pour éviter que ne s’installent des baronnies. Plus inattendu, il propose que les élus soient payés en fonction du revenu moyen de la population, soit 1800 euros. Usage plus fréquent du référendum. Et une idée-force : moins de pouvoirs pour le chef de l’État.
Banques.
Création d’un service public de crédits placé sous le contrôle des usagers et des salariés. Levée du secret bancaire, la fin des paradis fiscaux, ou encore l’interdiction des parachutes dorés.
Nationalisations.
Le NPA n’est pas pour le «tout-nationalisation. Il se dit partisan de «l’appropriation des grands moyens de productions par l’État ou les collectivités locales». Le NPA veut aussi renouer avec «un monopole public sur les besoins fondamentaux», comme l’énergie, l’eau, les transports, l’école, la santé ou encore La Poste.
Immigration.
Partisan du droit de vote de tous les immigrés extracommunautaires et de la régularisation de tous les sans-papiers, le NPA est également favorable à la libre circulation de tous les étrangers en Europe.
Famille.
Le NPA milite en faveur de l’égalité professionnelle homme-femme et de l’alignement du droit pour les couples homosexuels sur les hétérosexuels, en leur donnant accès au mariage et à l’adoption.
International.
Le parti demande une sortie de la France de l’Otan, un retrait des troupes françaises en Afghanistan, la fin de la France-Afrique, la suppression de la dette des pays émergents et la création d’un État palestinien «viable».
(>>Le Figaro)