La grogne prend de l’ampleur dans les Antilles françaises. Après la Guadeloupe, c’est la Martinique qui, jeudi, a organisé une grève générale pour protester contre la vie chère et pour l’emploi. Le mouvement entend se poursuivre ce vendredi sur les deux îles.
En Guadeloupe, les négociations quadripartites (LKP-patronat-collectivités territoriales-Etat), destinées à trouver une issue à la grève générale, ont été suspendues pour la nuit peu avant 22 heures, heure locale.
Au même moment, les organisations syndicales martiniquaises se sont constituées en un «collectif du 5 février» en s’élargissant à d’autres syndicats et à des organisations associatives notamment. Selon l’un des porte-parole de ce collectif, Michel Monrose, cette dernière rencontre a permis aux participants de s’entendre sur «une méthode de travail» et de définir l’ordre des points de revendications à négocier. Il s’agira dans un premier temps d’aborder la question des «salaires, des bas-salaires et des prix». Une nouvelle réunion en préfecture est prévue ce vendredi à 10 heures locales (15 heures à Paris). Source