En Italie, des milices anti-immigration pourront commencer à organiser des patrouilles de rue pour surveiller les «activités illégales» des immigrés. Le Sénat italien vient en effet d’approuver une loi autorisant de telles patrouilles.
Le Parti démocrate a présenté un amendement leur interdisant le port d’armes et limitant leur rôle à la notification aux autorités des actes répréhensibles commis par des immigrés.
“Nous abandonnons l’angélisme. A partir de maintenant ce sera un dur combat contre la criminalité et l’immigration clandestine”, a déclaré Federico Bricolo, membre de la Ligue du Nord au Sénat , rejetant en bloc les accusations de racisme des partis d’opposition.
Maurizio Gasparri, un des présidents des groupes parlementaires du centre-droit, a déclaré que le projet de loi avait pour but de protéger les droits des Italiens. «Ce sont des lois qui donnent la priorité aux droits des Italiens, car pour nous, les Italiens viennent en premier. Nous ne sommes pas racistes, l’opposition devrait avoir honte d’elle-même.”
Les patrouilles seront en mesure de signaler les événements portant atteinte à la sécurité publique. Un numéro de téléphone a également été mis en place dans le nord de l’Italie pour recruter des bénévoles pour les patrouilles. «Dans chaque province, dans chaque commune, nous allons soutenir la création de groupes de bénévoles qui souhaitent s’organiser», a déclaré Dario Bond, conseiller régional de Forza Italia.
En vertu d’une décision du gouvernement italien, les médecins seront également en mesure de dénoncer les immigrés clandestins. A l’initiative de la Ligue du Nord, une autre loi, qui doit être approuvée par le Parlement italien, prévoit une taxe allant de 80 à 200 euros pour tout immigré demandant un permis de séjour en Italie. (source en anglais)