Fdesouche

La Finlandaise Helena Ranta, responsable d’une équipe d’enquêteurs au Kosovo, vient de révéler dans un livre de témoignage comment elle a été obligée de confirmer la version officielle d’un massacre découvert en 1999 dans le village kossovar de Racak et qui, en étant attribué aux Serbes, a servi de justification au bombardement de la Serbie par les forces de l’Otan.
En janvier 1999, William Walker, le chef américain de la mission de l’OSCE au Kosovo, avait annoncé l’ « horrible massacre » par les soldats serbes de 45 Albanais du village de Racak – tous civils, brutalement exécutés, certains d’entre eux même mutilés après leur mort. Devant l’émotion suscitée et suite à l’emballement médiatique qui s’en était suivi les Européens encore hésitants avaient fait un pas décisif pour autoriser les bombardements de la Serbie.
La secrétaire d’Etat américaine de l’époque, Madeleine Albright, avait déclaré à la chaîne CBS que « des dizaines de personnes avaient été égorgées à Racak » et que la seule solution était « des frappes aériennes humanitaires sur la Yougoslavie ». Le Washington Post du 18 avril 1999 écrivait : « Racak a transformé la politique balkanique de l’Occident comme peu d’événements isolés ont pu le faire. »

Lire la suite

Consulter également notre page consacrée au documentaire de la télévision tchèque : “Le Kosovo volé”
Agenda : Exposition et conférences avec Solidarité Kosovo du 16 au 28 février à Paris (mairie du XVIIème)

Fdesouche sur les réseaux sociaux