Le docteur Kouchner est un symptôme : celui de la maladie mortelle qui frappe ceux que François Ricard a appelés la génération lyrique.
Elle est arrivée aujourd’hui à un moment historique, celui d’une Crise inédite, où elle se retrouve à bout de souffle, épuisée par ses propres contradictions, minée par ses reniements, et ne pouvant même plus faire illusion grâce aux médias qui furent pourtant longtemps son principal instrument de domination idéologique, la chaire pixélisée d’où elle déversait sa moraline culpabilisante sur tout un peuple.
Qui a entre 25 et 45 ans aujourd’hui aura pour toujours dans les oreilles les vaticinations histrioniques, les indignations surjouées, le pathos systématique du docteur Kouchner mais aussi des “philosophes” Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann, du député vert tendance économie de marché Dany Cohn-Bendit ou du cinéaste bushiste Romain Goupil.