Parmi les «primo-adhérents» du NPA figurent de nombreux ” jeunes des quartiers ” attirés par le discours anti-système du nouveau parti. « L’activité de quartier reste embryonnaire mais suffisamment importante pour qu’on la bichonne », explique Olivier Besancenot, confirmant sa stratégie de développement en direction des banlieues françaises.
Les raisons de l’engouement ? « On s’attaque au pouvoir en place, et être antisystème, c’est déjà un premier pas vers l’anticapitalisme », explique Abdel, 30 ans, représentant d’un comité NPA monté dans sa cité, à Avignon. (…)
Reste que la stratégie de “diversification” de Besancenot ne lasse pas d’étonner, voire d’inquiéter. Le “nouvel anticapitalisme” du NPA sera-t-il le faux-nez de la révolte politique ethnique et religieuse ?
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