Croissance, emploi, production industrielle, immobilier, tous les indicateurs économiques sont au rouge. Les prévisions les plus pessimistes risquent de se vérifier pour 2009.
Croissance
La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a de nouveau prévenu mercredi que les chiffres de la croissance française pour le quatrième trimestre 2008 seraient «très mauvais», estimant qu’un recul de 1,2% du PIB était “très probable”. Selon la Banque de France, le produit intérieur brut (PIB) devrait être en baisse de 1,1% au dernier trimestre et sa hausse devrait être réduite à seulement 0,7% sur l’année. La majorité des économistes sont encore plus pessimistes. (source)
Emploi
Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie 1 (personnes à la recherche d’un emploi à temps plein et à durée indéterminée), a explosé en janvier, progressant de 90 200 par rapport à décembre (+ 4,3 %) et de 15,4 % comparé à janvier 2008, pour s’établir à 2,204 millions, a annoncé, mercredi 25 février, le ministère de l’emploi. Il s’agit d’une augmentation record, qui bat le précédent atteint en novembre 2008. «On est sur un rythme annuel de 1 million de chômeurs de plus par an. 2009 sera catastrophique» affirme l’économiste Mathieu Plane (sources 1, 2)
Production industrielle
La production industrielle française a continué à s’effondrer en décembre pour le cinquième mois consécutif, une séquence historique de baisse qui confirme l’entrée inéluctable de la France en récession. «Bérézina», «descente aux enfers», «cataclysmique»… les économistes rivalisent de superlatifs pour illustrer la brutalité avec laquelle la crise a frappé l’industrie. (source)
Immobilier
Les mises en chantier de logements en France ont reculé de 20,2 % entre novembre 2008 et janvier 2009, comparé à la même période un an plus tôt, et les ventes de logements neufs ont chuté de 37,6 % au cours de l’année 2008 par rapport à 2007. Pour le seul mois de janvier, la chute des mises en chantier atteint même 29 %. (source)
Selon une étude menée pour Fiducial, 38% des patrons de très petites entreprises craignent la fermeture en 2009, alors que 75% des banquiers redoutent cette situation pour leurs clients. (Le Figaro)