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Laurence Leauté-Beasley ne mâche pas ses mots. “Sauver la face ou sauver Lascaux“. En clair, “cessez de dire que tout va bien à Lascaux. Depuis l’an 2000, l’administration a fait la politique de l’autruche et du déni public“, affirme-t-elle.

L’enjeu est de taille, il s’agit de la préservation d’un trésor de l’humanité, l’ensemble des grottes ornées de la vallée de la Vézère, en Dordogne. Un rapport pointe l’altération du décor pariétal aux prises avec une prolifération de bactéries sur les parois de la grotte, qui s’aggrave faute d’une méthode scientifique rigoureuse. Une situation nourrie par la “rivalité sourde entre l’administration des monuments historiques et les archéologues qui se disputent la gestion de ce joyau“. La France est sommée par l’Unesco de redresser la barre d’ici à l’été prochain, sous peine de voir inscrit Lascaux sur la liste du Patrimoine mondial en péril.
Il était temps de briser l’omerta sur la réalité des risques encourus par le site. “Depuis neuf ans, on patauge“, se désole Pierre Vidal, ingénieur au CNRS, spécialiste de l’art rupestre, qui a assuré, de 1957 à 1996, le suivi scientifique de la grotte. Source

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