Alain Laurent est un philosophe, adepte du libéralisme économique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’individualisme, le libéralisme et leur histoire. Dans son dernier livre, La société ouverte et ses nouveaux ennemis (Les Belles Lettres, 2008), il souligne les dangers d’une immigration massive musulmane, et plus largement d’origine extra-européenne, qui remet en cause les fondements des sociétés occidentales. Mais il inclue également, dans un curieux fourre-tout idéologique, parmi les ennemis des «sociétés ouvertes», certains opposants à cette politique immigrationniste qu’ils qualifient de «racistes et fascistes.»
Prologue (extraits). Les sociétés ouvertes qui caractérisent les démocraties occidentales se trouvent actuellement confrontées – toutes- à l’implantation d’un islamisme conquérant et à une immigration extra-occidentale de masse qui ne s’intègre pas. On a beau le nier plus ou moins, on a beau minorer ces problèmes, il s’agit d’une réalité qui touche toute l’Europe et pas que la République française. (…)
Les nouveaux ennemis concernent aussi des citoyens «historiques» ou «de souche» : les groupuscules d’extrême droite raciste et fasciste, les héritiers idéologiques directs du marxisme recyclés en néo-communistes trotskistes ou altermondialistes devenus des activistes alliés à l’islamisme (…), les «idiots utiles» du droit de l’hommisme prétendument anti-raciste et immigrationniste, les idolâtres multiculturalistes de «l’Autre» qui militent pour une société hyperouverte à toutes les cultures… (source)
Alain Laurent est par ailleurs opposé à la préférence nationale, qu’il estime être un autre aspect de l’Etat-Providence : «Mieux valent ces Zinedine Zidane, ces épiciers maghrébins ou les informaticiens bengalis que les gréviculteurs cégétistes de la SNCF ou les militants trotskistes de Droit au logement …» (source)
(Les Belles-Lettres)
