Un communiqué terrifiant venu du futur :
“La Commission d’Étude travaillera selon quatre axes de réflexion, afin d’opérer la nécessaire mise à jour de l’identité nationale dans une Europe moderne où les combats de premier ordre ne concernent plus la défense des frontières nationales mais la lutte contre le racisme, contre les préjugés, pour l’égalité et la diversité.
Premier axe : Le constat de l’actualité
La Commission d’Étude constate la désaffection des Français pour les commémorations de la Grande Guerre. Les défilés militaires, le patriotisme et les drapeaux tricolores n’emportent plus l’enthousiasme que connaissaient les générations précédentes, pour qui ces évènements historiques étaient liés à l’histoire familiale et aux souvenirs proches. La signification de la date du 11 novembre 1918 est de plus en plus largement ignorée chez les jeunes générations, notamment celles issues de la diversité.
Deuxième axe : La Nation, la France, la République
Le couple franco-allemand est le noyau de l’Union Européenne, dans laquelle les questions nationales tiennent désormais une place secondaire. Dans ce contexte, les monuments aux morts figurent une représentation caduque de la République, où la différence culturelle est représentée comme une ennemie à combattre. Dans le cadre de l’amitié franco-allemande, il paraît opportun de s’interroger sur la permanence de ces symboles de préférence nationale et de discrimination culturelle.
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