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Le 6 avril 1814, la France étant envahie par les Alliés, Napoléon abdique.
Le Traité de Fontainebleau lui accorde un certain nombre de privilèges : Napoléon garde son titre d’Empereur et il reçoit en pleine souveraineté l’île d’Elbe ainsi qu’une rente de 2 millions de francs du gouvernement  français. Par ailleurs, l’Impératrice Marie-Louise devient duchesse en Italie, non loin de l’île d’Elbe.
Mais au Congrès de Vienne, convoqué pour réorganiser l’Europe après les événements révolutionnaires et napoléoniens, les Alliés envisagent de l’exiler sur une île loin d’Europe : aux Açores ou à Sainte-Hélène. De plus, la rente n’est pas payée, et certains de ses fidèles lui assurent que sa femme le trompe.
Napoléon décide alors de regagner la France. Débarquant le 1er mars à Vallauris (Alpes-Maritimes), il lui faut moins de trois semaines pour arriver à Paris.
Louis XVIII fuit le palais des Tuileries le dimanche 19 mars au soir (jour des Rameaux), Napoléon arrivant dès le lendemain, le lundi 20 mars à 21h00. Son retour, relativement bien accepté en France (sauf en Vendée), est en revanche très mal perçu à l’étranger et en particulier par les Alliés, qui se liguent de nouveau.
Le retour de l’Empereur s’achèvera de fait le dimanche 18 juin 1815, soit presque cent jours plus tard, non loin d’un petit village belge : Waterloo.
Il sera contraint à une nouvelle abdiquation 4 jours plus tard, et exilé sur une île isolée de l’Atlantique sud sous domination britannique, Sainte-Hélène, où il finira ses jours.

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