Le morceau «Sale Pute» du rappeur Orelsan suscite un vif émoi en France : des politiciennes demandent que la vidéo soit retirée du web et que l’artiste soit déprogrammé du Printemps de Bourges. Pourtant le “sexisme” n’est pas nouveauté dans le rap. Pourquoi tout-à-coup s’en offusquer ? Serait-on moins tolérant vis-à-vis des rappeurs normands qu’avec leurs congénères issus de la diversité ?
Aucun de ses deux morceaux ne figurent sur l’album «Perdu d’avance» qu’Orelsan a sorti en février dernier. Mais le buzz entourant son disque a fait rejaillir ces anciens clips qui restent visibles sur internet.
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La ministre de la culture, Christine Albanel, et la secrétaire d’Etat à la solidarité, Valérie Létard, ont demandé le retrait du clip des plates-formes de partage de vidéos. Ces dernières ont refusé mais limité l’accès au clip litigieux.
L’association Ni putes ni soumises a demandé la déprogrammation d’Orelsan du Printemps de Bourges, en menaçant d’appeler à un boycott du festival en cas de refus. Les organisateurs du festival ont répondu que l’artiste ne serait pas déprogrammé, car sa prestation n’inclura pas cette chanson.
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