Après la très sure d’elle-même Elisabeth Lévy et le gentleman gersois Renaud Camus, c’est au tour d’Alain Soral de s’intéresser au cas « Fdesouche.com ».
Malheureusement, comme à chaque fois qu’il parle de nous, Alain Soral tombe dans la caricature et le raccourci, donne des leçons de cohérence assez malvenues de la part de quelqu’un qui après avoir fait l’apologie de l’unité et des valeurs républicaines, tente ouvertement de se rapprocher de l’UOIF tout en lançant une liste anti-communautariste.
La question du sionisme n’a jamais été taboue sur fdesouche.com. Mais j’ai toujours refusé de tomber dans le piège tendu par certains, qui voudraient en faire une ligne de fracture entre patriotes français. Qu’untel soit sioniste, antisioniste ou neutre m’ indiffère totalement à partir du moment où la survie de l’identité française le préoccupe ou qu’il fait avancer le débat autour des questions qui m’ intéressent.
Ainsi, si la question de l’identité charnelle des Français préoccupait Alain Soral, s’il comprenait qu’il n’est pas logique de combattre le mondialisme tout en vantant la France multiraciale, son antisionisme ne serait en aucun cas un handicap à mes yeux car ce n’est pas Soral l’antisioniste que je critique, mais Soral le national-cosmopolite.
Ne lui en déplaise, la seule ligne de fracture qui nous sert de critère est celle qui oppose les enracinés aux cosmopolites. Nous ne concevons pas notre engagement comme celui des Gaulois contre le reste du monde, de l’Occident contre le Monde Musulman ou des “anti-impérialistes” contre le sionisme, mais comme celui des peuples qui veulent rester eux-mêmes contre ceux qui veulent les dissoudre.
Or, on ne peut pas dire que cette dissolution préoccupe beaucoup Alain Soral quand elle ne concerne pas le peuple Palestinien.
Et à supposer comme il l’affirme que l’invasion de la France soit principalement le fait des sionistes : en encourageant l’islamisation et le métissage de la France, ne se comporte-t-il pas de fait comme leur allié objectif ?