Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) vient d’ouvrir une nouvelle salle de prière, et plusieurs communes d’Ile-de-France cherchent à faire de même, Quelles sont les « méthodes » utilisées ?
A Epinay, le maire a inauguré un centre de 1 400 places, financé par ses soins pour 2 millions d’euros. Officiellement, il s’agit d’une salle polyvalente mise à disposition d’une association. La loi de 1905 sur la laïcité est donc “respectée”. En réalité, la structure sert de mosquée.
« Oui, c’est une subvention déguisée, admet Hamid Bou shaki, président de l’association musulmane. Mais on le fait déjà pour les synagogues. »
Dans le 18e, la mairie va investir 22 millions d’euros pour construire deux bâtiments, dont l’un comprendra deux salles de prière de 1 000 places chacune. La municipalité vendra ensuite les bâtiments aux associations, pour 6 millions d’euros.
Ainsi, « Paris ne construit pas une mosquée mais un institut culturel sur l’islam, décrypte Daniel Vaillant, maire (PS) du 18e. Si l’association veut en faire une mosquée, pas de problème ! »
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