André Bercoff revient sur le mea culpa de F.G., l’étudiant de Sciences Po agressé dans un bus de nuit par une bande de racailles. Sans concession…
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“La victime s’est exprimée dans Le Figaro : « Je ne veux surtout pas donner des armes aux extrémistes qui vont penser que c’est un attentat raciste ! Parmi, les assaillant il y avait quelqu’un d’assez pâle ! Il n’y avait pas que des basanés. »
Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Ça s’est passé ou pas ? Ce type a été agressé ou pas ? « Oui, dit-il, mais je ne veux surtout pas qu’on en parle. »
Quelle métaphore pour l’Occident… Voilà ce qu’est devenu l’Occident. C’est un petit mec qui a peur d’être ce qu’il est, qui surtout ne veut pas qu’on parle, qui passe sous la moquette, qui se fait tabasser, qui va reprendre le Noctilien, pour à nouveau se faire tabasser.
Ce n’est plus du masochisme, c’est véritablement l’annonce d’une disparition qui se veut consentante.
Si les profs de Science-po enseignent aux étudiants l’art de la résignation, qu’ils fassent quand même attention. Parce qu’il y en a peut-être qui ne se laisseront pas traire et égorger comme des moutons. Alors réveillez-vous et n’acceptez pas ces justifications masochistes d’un petit Blanc effrayé.“
Merci à Esunsis et Kos le merle