- Toulouse – Procès AZF.
- Pavie – Un handicapé gersois roué de coups à Poitiers.
- Toulouse – Trafic de drogue : un commerçant écroué.
- Villeneuve – Jeune sequestré : «J’ai peur des représailles»
- Gaillac – Interpellations en série après une agression.
- Guilhémery – Le Secours catholique veut expulser des squatteurs.
Le jour même de l’explosion, des incidents se sont déroulés entre chauffeurs et intérimaires. Ils témoignent de la très vive tension qui régnait dans l’usine.
« Tu baisses les yeux, tu arrêtes ton petit sourire, sinon, je vais chercher mon cric dans le camion et je t’ explose la tronche ». Karim Ben Driss est venu raconter à la barre ces mots qu’il avait adressés, le matin du 21 septembre, à Hassan Jandoubi. Lui était chauffeur, l’autre était chargeur. Au cours de cette première audience, consacrée à la « piste intentionnelle », on a pu mesurer que l’air était devenu irrespirable autour des hangars de nitrates. D’un côté, des intérimaires, « des Maghrébins qui se plaignaient de faire le sale boulot », selon un employé. De l’autre, des chauffeurs que l’on faisait poireauter des heures entières avant de remplir leur camion. Et de temps à autre, des prises de bec, des coups de gueule sur fond de racisme….
« C’était très violent, totalement gratuit, on est tombés sur des fous », ajoute le capitaine.
Un réseau capable de faire remonter depuis le Maroc, plusieurs kilos de résine de cannabis monnayés « au plus près des producteurs », selon une source proche de l’enquête. À sa tête, le principal suspect : un Toulousain, Mohamed Boumaza, 41 ans, patron de kebabs à Toulouse, dont l’un est situé au début de la rue Bayard.
Tout a commencé mercredi à 9 heures du côté de la gare à Villeneuve. « Je vois un mec qui me fait signe de m’arrêter. Je le connaissais et comme je n’avais jamais eu d’embrouilles avec lui, je me suis garé à sa hauteur. Il voulait que je l’amène à Agen. « Je lui est dit que j’allais travailler, que c’était impossible. Deux autres jeunes sont arrivés et ils sont tous montés dans la voiture. J’avais peur pour ma voiture, les mots et les menaces de mort m’impressionnaient aussi. »
Après l’agression dont a été victime un vacancier, mercredi soir alors qu’il sortait avec sa famille du parc Foucaud, six personnes ont été interpellées par les gendarmes et présentés aujourd’hui au Parquet d’Albi.
Mi-octobre, Sébastien, Natacha et leur fille Manon, 2 ans, entrent illégalement dans la maison de la rue Icart. « On voulait y rester le temps de nous retourner, explique Sébastien. On n’est pas là pour emmerder, notre but était de trouver un logement et de partir ».