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L’Institut de géopolitique des populations a consacré son colloque du 23 avril 2009 à « L’Afrique en Europe : causes, conséquences, perspectives ».

Extraits choisis – Article de Polemia du 26 avril 2009 par J.Y Le Gallou et Y.M Laulan.

La situation migratoire française se caractérise ainsi : l’immigration maghrébine se poursuit, l’immigration chinoise commence, l’immigration noire africaine s’amplifie.
L’immigration noire africaine : 1,1 million de personnes, plus de 40.000 entrées légales par an. Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 et 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans ».
Cette population s’accroît d’autant plus rapidement que les entrées s’accélèrent et que celles-ci se féminisent (immigration de travail (clandestine ou non), subterfuge de la demande d’asile politique, « immigration nuptiale »). Il s’agit généralement de l’entrée de femmes en âge d’être mères et au taux de fécondité élevé (plus de 3 enfants par femme pour les primo arrivantes).

Dans les médias, tout est fait pour associer l’image du Noir et celle de la virilité, les attitudes viriles des jeunes Blancs, quand elles subsistent, étant souvent l’objet d’une stigmatisation.

Comme le montrent les difficultés scolaires, les violences de bandes dans les transports et les cités, sans même parler de la persistance de la polygamie et de l’excision, l’intégration des populations noires africaines se fait mal.
L’immigration maghrébine reste en 2007 la première immigration : elle constitue le tiers des 180.736 titres de séjour délivrés. Pour près des trois quarts (72%), ces droits au séjour sont accordés au titre de l’immigration nuptiale ou familiale.
Or, loin de mieux s’intégrer au fur et à mesure que la durée de sa présence s’accroît, cette immigration maghrébine se rapproche, au contraire, et de plus en plus, de sa culture d’origine ; et ses revendications communautaires se multiplient : constructions de mosquées, exigences de repas hallal, pratique de plus en plus impérative du Ramadan, demandes de cimetières confessionnels.
Avec la complicité d’experts complaisants, l’opinion est constamment abreuvée de médias-mensonges, parfois contradictoires d’ailleurs. Ainsi, pour l’immigration maghrébine hier et pour l’immigration noire aujourd’hui, deux discours médiatiques se sont succédé :

  • 1er discours : l’immigration est arrêtée et les immigrés s’ « intègrent » ; la première affirmation joue sur la confusion entre « étrangers » et « immigrés ». Or, quand il entre 180.000 étrangers supplémentaires (comme en 2007) et que 150.000 résidents étrangers accèdent à la nationalité française, le solde statistique du nombre des étrangers est quasiment nul ; mais la réalité de l’immigration, elle, a progressé ; surtout que, loin de s’assimiler à la société d’accueil, une large majorité des immigrés non européens se regroupent par affinités ethniques et civilisationnelles.
  • Dans un 2e temps, le média-mensonge s’inverse : les mêmes qui affirmaient que l’immigration est arrêtée se mettent brutalement à grossir les chiffres des « minorités visibles », c’est-à-dire non européennes, pour revendiquer pour elles des places au soleil.

Les statistiques officielles sur les « immigrés » : 1°) sous-estiment le nombre des clandestins 2°) ne prennent pas en compte la seconde génération immigrée, née en France et binationale 3°) elles ignorent la troisième génération.
Polémia a montré que, loin de s’intégrer, beaucoup d’immigrés avaient tendance à se réenraciner dans leur culture et leur civilisation d’origine. Cela a été amplement démontré s’agissant des immigrations maghrébines. Ceci est vrai aussi des populations noires africaines. Celles-ci contribuent, comme beaucoup de Maghrébins, au développement de l’islam et aux revendications identitaires islamiques.

Les prisons françaises sont très fortement occupées par les immigrés de la 2e, voire de la 3e génération, juridiquement français grâce à la bi-nationalité mais principalement d’origine maghrébine ou noire.

Selon les statistiques pénales, les étrangers non européens représentent moins de 15% des détenus… alors que plus de 50% des prisonniers sont musulmans. Dans les faits, les prisons françaises sont très fortement occupées par les immigrés de la seconde, voire de la troisième génération, juridiquement français grâce à la bi-nationalité mais principalement d’origine maghrébine ou noire.
Même si le phénomène est difficile à quantifier, tout concourt à créer le sentiment d’une domination physique africaine dans les banlieues et les transports publics.
Il y a d’abord, dans les collèges, une plus grande précocité physiologique des jeunes Africains par rapport à leurs condisciples européens. Il y a aussi le regroupement fréquent des jeunes Africains en bandes.
A cela il faut ajouter le recrutement préférentiel par les grandes surfaces commerciales de vigiles d’origine africaine. Tout se passe comme si, au nom de « l’antiracisme », un Blanc pouvait difficilement surveiller un Noir alors qu’a contrario un Européen pouvait difficilement se soustraire au contrôle d’un Africain, sauf à courir le risque de s’exposer à l’accusation de racisme.
Il y a souvent une relation entre les vigiles et les bandes, les supermarchés et les sociétés de sécurité recrutant parfois leurs gardiens parmi les groupes susceptibles de les spolier, et dont ils achètent ainsi la « protection », renforçant de fait l’emprise des bandes sur les territoires, et au-delà. A contrario, les jeunes Blancs se trouvent de fait éliminés des métiers de la protection et de la sécurité et n’ont pas l’occasion d’acquérir les techniques de défense.

« Les migrations sont voulues par la superclasse mondiale, ces 30 à 40 millions de personnes qui imposent aux peuples une vision cosmopolite du monde et l’ouverture des frontières. »
H. De Lesquen

Alors que la société européenne se féminise, tout est fait pour associer l’image du Noir et celle de la virilité, les attitudes viriles des jeunes Blancs, quand elles subsistent, étant souvent l’objet d’une stigmatisation de la part des médias et de l’appareil d’Etat, au nom, là encore, de la lutte contre le racisme. Les rares bandes ethniques blanches, vite qualifiées de « skinheads », sont l’objet d’une répression sélective particulièrement sévère.
La présence en France d’une population noire de plus en plus nombreuse s’accompagne d’une culpabilisation croissante des Français au nom du souvenir de la colonisation et de l’esclavage. Les éléments les plus actifs, ou les plus visibles médiatiquement, de la population noire développent désormais une logique victimaire culpabilisatrice et revendicatrice. Ils bénéficient aussi de puissants relais politiques et médiatiques. (…) La volonté de prise de contrôle des esprits est ainsi clairement affichée.
L’immigration noire apparaît ainsi en pleine expansion : démographique et psychologique, sociologique et politique.

  • Nous ne pouvons publier l’intégralité de cet excellent article. Nous recommandons à tous les lecteurs d’en lire l’intégralité sur Polemia
  • Lire, toujours chez Polemia, quelques extraits de déclarations tenues lors du colloque sur l’Afrique en Europe
  • Si Polemia a eu l’idée d’enregistrer les conférences, nous leur suggérons de mettre les fichiers audio à disposition des internautes. Nous pouvons les y aider.

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