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Sur la question de l’acte de malveillance, attentat ou sabotage, les opinions sont partagées et les avis tranchés. Selon les uns cette piste ne repose sur rien. Elle relève d’un nauséabond phantasme. Selon d’autres, trop de portes sont restées entr’ouvertes et il existe un faisceau d’indices convergents.

  • Le 1er septembre 2001, deux équipes de policiers et/ou de gendarmes (jamais identifiées) préviennent la société voisine d’AZF, la très sensible SNPE, qu’il existe un risque d’attentat.
  • Le 20 septembre, la veille du drame, un appel anonyme parvient au commissariat. Il signale l’arrivée dans la ville d’un islamiste algérien spécialiste en explosifs.
  • Le matin même du jour fatidique, des altercations opposent des chargeurs intérimaires à des chauffeurs de camion, juste à côté du hangar 221, celui qui va détonner. Les raisons tourneraient autour du peu d’entrain mis par les intérimaires à charger les bennes des camions.
    Un drapeau US en berne dans la cabine de l’un des camions (l’attentat du WTC est récent) semble avoir envenimé les choses. Des menaces auraient été proférées par un ouvrier français d’origine tunisienne, Hassan Jandoubi.
  • Ce dernier aurait tenté à trois reprises de faire embaucher sur le site une relation qui n’a pas voulu décliner son identité.

  • Une quinzaine de minutes avant le sinistre, un intérimaire algérien quitte l’usine un rien précipitamment. Il suit un circuit alambiqué pour rejoindre le domicile de son « ex », dont il est en instance de divorce. Plus tard, la police découvre chez lui la trace d’un virement bancaire en provenance des USA, un devis de 120.000 francs portant sur de la littérature technique et industrielle, et une chemise contenant un texte manuscrit sur Al-Qaïda. Il y est écrit en gras les lettres TOULOUSE.
  • Hassan Jandoubi est tué dans l’explosion. Le 22 septembre au petit matin, son corps est transporté à la chambre mortuaire de l’hôpital Purpan. Le médecin légiste, Anne-Marie Duguet, et les policiers qui l’assistent, découvrent que la victime est revêtue de plusieurs couches de sous vêtements. Ce serait un rituel de « kamikazes » islamistes destiné à protéger certaines parties du corps. Il s’agirait d’honorer au Paradis les 72 vierges (houris) promises aux musulmans méritants. Le docteur Duguet, qui rentre d’un congrès en Tunisie où ce rituel a été évoqué, déclare aux policiers : « Cet homme savait qu’il allait mourir ». C’est à cet instant que la piste intentionnelle prend corps.
  • En réponse aux questions des enquêteurs, la famille et la compagne de Jandoubi s’étonnent de cet accoutrement – avant de se raviser.
  • Des prêcheurs fondamentalistes de l’organisation piétiste Dawa al Tabligh sont contrôlés par la gendarmerie au péage de Valence d’Agen, une heure après la catastrophe. La lunette arrière de leur véhicule est brisée. À cause de l’explosion, expliquent les occupants.
  • Le 24 septembre, lors d’un briefing, le patron du SRPJ de Toulouse explique à 70 policiers réunis qu’il faut enquêter en priorité sur la piste accidentelle. Il aurait évoqué comme origine de l’explosion les exhalaisons d’un rat en décomposition qui aurait réagi avec le nitrate pour produire du gaz méthane. Abasourdis par les propos tenus par leur chef, des policiers s’en ouvrent à des journalistes.
  • Au mois d’octobre, une « note blanche » des renseignements généraux (RG), circule dans toutes les rédactions. Elle porte la date du 3 octobre 2001 et conforte l’hypothèse terroriste.

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